Les besoins identifiés - En matière de collections scientifiques et de patrimoine calédonien

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Les besoins identifiés
En matière de vie étudiante
En matière de valorisation et d’innovation
En matière d’équipements scientifiques d’excellence
En matière de développement des technologies numériques
En matière de collections scientifiques et de patrimoine calédonien
En matière d’ouverture vers le public
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En matière de collections scientifiques et de patrimoine calédonien

La Nouvelle-Calédonie possède une biodiversité exceptionnelle reconnue au niveau international. Les institutions de recherche (certaines depuis 1946 comme l’Institut de Recherche pour le Développement) ont accumulé des collections dont la valeur scientifique est inestimable.

L'herbier (localisé sur le centre IRD de l’Anse Vata, complété par la collection de  l’IAC de Païta) est ainsi doté de 77 000 échantillons couvrant 6 000 espèces de la flore de la Nouvelle-Calédonie et représente le 4e spot mondial de la biodiversité avec 75 % d'espèces endémiques. L’herbier héberge en outre une partie importante de l’herbier du Vanuatu.
Les collections couvrent également :

la biologie marine (algues, coraux, mollusques, crustacés et poissons provenant des travaux de l’IRD et de l’Ifremer),
l'entomologie (répartie entre le centre IRD de l’Anse Vata et la station IAC de la Foa),
et les échantillons géologiques (réunis au centre IRD de l’Anse Vata,  à l’UNC à Nouville et au BRGM).

Par ailleurs un certain nombre de collections existent en métropole et notamment au Muséum National d’Histoire Naturelle de Paris, qui devraient intégrer le présent projet. Ces collections sont conservées dans des conditions peu satisfaisantes (chaleur, humidité) et confinées dans des locaux à l'espace insuffisant. Le risque est par conséquent grand qu’en raison de l'inadaptation des locaux de conservation beaucoup d’entre elles soient définitivement perdues.

Un premier travail d’amélioration a été fait récemment par l’informatisation de la grande majorité de l’herbier de l’IRD.
Pour sauvegarder définitivement et mettre ce patrimoine calédonien à disposition de la communauté scientifique, les membres du PRESICA ont décidé de regrouper l’ensemble de leurs collections dans un projet de mutualisation de patrimoine.

Le projet vise à construire un Muséum composé, dans un premier temps d’un bâtiment abritant les collections à proximité de l’environnement scientifique des chercheurs qui permettra non seulement l’entretien de ce patrimoine dans des conditions optimisées mais aussi des recherches dans les domaines de l’évolution, de la phylogénie et de la systématique Dans un deuxième temps sera organisée un espace adjacent consacré à la muséologie avec accès au grand public qui n’y a pas accès aujourd’hui, permettant de présenter le trésor de biodiversité qu’il renferme. Des collections privées intéressant la biodiversité calédonienne pourraient également y être accueillies. Ce projet sera monté avec l’appui du Muséum National d’Histoire Naturelle de Paris.

Pour autant, et dans l’objectif de partager  la connaissance, des  accès informatiques à distance seront créés à partir d’annexes en Province Nord (sur le Centre IAC de Pouembout) et de la Province des îles.
Le premier bâtiment constituera ainsi une nouvelle plate-forme scientifique abritée sur le site de l’IRD à l’Anse Vata.



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