Le GOPS : Un consortium d'observatoires de recherche
dans le Pacifique Sud

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Fédérer les activités de recherche dans le Pacifique, coordonner les initiatives, mutualiser les dispositifs, renforcer la lisibilité : tels sont les objectifs du Grand Observatoire de l’environnement et de la biodiversité terrestre et marine du Pacifique Sud (GOPS).

Le deuxième comité directeur du Groupement d’Intérêt Scientifique (GIS), présidé par Jean-Charles Pomerol, Président de l'UPMC et dirigé par Bernard Pelletier, géologue, Directeur de recherche à l’Institut de Recherche pour le développement (IRDNouvelle fenêtre) vient de signer la convention de l’observatoire. “Le Grand Observatoire est amené à jouer un rôle déterminant dans le Pacifique Sud, explique Jean-Charles Pomerol. Il était légitime pour l’UPMC, déjà très active en matière de sciences de la mer, avec quelques 500 chercheurs, ses 3 stations marines (Banyuls, Roscoff et Villefranche) et ses 3 laboratoires parisiens, de s’engager dans cette structuration de la coopération scientifique dans cette région du monde”. Les membres du conseil scientifique ont été désignés et Eric Conte, professeur en ethnoarchéologie du Pacifique à l’Université de la Polynésie Française Nouvelle fenêtrea été nommé directeur adjoint du GIS.

Un consortium d’observatoires de recherche. Le Grand observatoire a pour vocation de mettre en place, coordonner et assurer la cohérence des systèmes et réseaux locaux d'observation, des plates-formes et des stations marines de la région afin de structurer les observations pour la recherche en environnement. Le GOPS doit aussi permettre de soutenir l'activité des équipes de recherche autour de programmes communs, de réponses conjointes à des appels d'offres, de recrutements et d'acquisitions d'équipement coordonnés. L’observatoire participera à la mise en place de masters dans le Pacifique Sud, soutenant ainsi l’action des universités de Polynésie française Nouvelle fenêtreet de Nouvelle-CalédonieNouvelle fenêtre. Enfin, l’observatoire assurera une fonction de conseil auprès des pouvoirs publics et s'ouvrira à la coopération régionale et internationale avec les autres universités et institutions de recherche de la région.

Quatre axes scientifiques ont été identifiés : « Observations des systèmes marins », « Biodiversité terrestre insulaire », « Variabilité, changements climatiques et aléas naturels » et enfin « Evolutions et transformation des modes d’usage et de gouvernance des ressources naturelles dans le Pacifique sud ». Le Grand Observatoire doit faire émerger les questionnements en sciences humaines et sociales et constituer un véritable observatoire dans ce domaine.

Bernard Pelletier, directeur du GOPS est Directeur de recherche à l'Institut de Recherche pour le développement (IRDNouvelle fenêtre). Ce géologue est représentant dans le Pacifique Sud-Ouest de l'unité mixte de recherche Géoazur, créée en 1996, dont la thématique principale est l'étude de la dynamique de la lithosphère aussi bien à terre qu'en mer. Actuellement coordinateur d'un programme financé par l'Agence nationale de la recherche (ANRNouvelle fenêtre) sur la dynamique éruptive et le cycle sismique à Vanuatu (Mélanésie), il a effectué de nombreuses missions de géologie à terre et de campagnes en mer dans la région du Pacifique Sud-Ouest sur des navires nationaux et internationaux. Il fut responsable de l'acquisition et de l'installation en 2001 d'un sondeur multifaisceaux pour équiper le navire Alis de l'IRD qui a permis de cartographier de nombreuses zones côtières des îles de Nouvelle-Calédonie, Salomon, Vanuatu, Fidji et Polynésie française.

Eric Conte devient le Directeur adjoint du GIS GOPS. Ce professeur en ethnoarchéologie du Pacifique à l’Université de la Polynésie française (UPF), est également vice-président du Conseil d’administration de l’UPFNouvelle fenêtre, directeur du Centre International de Recherche en Archéologie sur la Polynésie (CIRAP) et responsable des enseignements de préhistoire océanienne à l’Université Paris-I. Ses thèmes d’étude sont l’histoire des sociétés pré-européennes et l’exploitation par ces sociétés de la biodiversité des milieux insulaires. Les travaux actuels sont notamment menés sur différentes îles de Polynésie : Marquises, Iles de la Société et des Gambier.

Désignation des membres du conseil scientifique. Le conseil scientifique se compose de 12 à 18 personnes personnalités scientifiques reconnues dans les diverses disciplines du GIS. Ce conseil scientifique comprend au moins 50%de personnalités exerçant leur activité dans la zone Pacifique Sud, dont la moitié issue d’universités ou d’institutions de recherche.

Alliance d’établissements et d’universités pluridisciplinaire pour une recherche plus cohérente et plus lisible dans le Pacifique Sud. Deux membres viennent de rejoindre le Grand Observatoire en raison de leur implantation dans le Pacifique Sud : l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSNNouvelle fenêtre) et l’Institut de Physique du Globe de Paris (IPGPNouvelle fenêtre). L’observatoire réunissait jusque-là l'IRD, l'UPMC, l'université de Nouvelle-Calédonie, l'université de Polynésie française, l'université Via Domitia de PerpignanNouvelle fenêtre, l'EPHENouvelle fenêtre, l'IfremerNouvelle fenêtre, l'InsuNouvelle fenêtre et l'IneeNouvelle fenêtre du CNRS, le Muséum d'histoire naturelle Nouvelle fenêtreet l'Institut agronomique calédonien.

(source : http://www.upmc.fr/fr/salle_de_presse/communiques/grand_observatoire_gops.html)
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