Archive institutionnelle

L'explosion de la création numérique institutionnelle amène à se poser la question d'une gestion coordonnée et globale de cette production pour en assurer l'accès, sur la durée. Plusieurs acteurs des établissements sont impliqués dans la production (enseignants, chercheurs, étudiants, le service commun de documentation, le service Technologies de l'information et de la communication pour l'éducation) et plusieurs acteurs sont impliqués dans la valorisation et la gestion pérenne de ces contenus numériques (service commun de documentation, direction des systèmes d'information). Ce portail vise la mise en place d'un système permettant de gérer tous les documents numériques produits par l'établissement, de les partager avec d'autres établissements, de les valoriser par une indexation professionnelle, de les rendre accessibles, à distance et selon les droits définis. Il s'agit donc de consituer l'archive institutionnelle de l'UNC.

Parallèlement à la constitution du patrimoine numérique de l'UNC, le mouvement du Libre Accès est une réponse au changement que vit la communication scientifique et technique depuis le début des années 1990. Celui-ci a pour origine essentiellement deux phénomènes, concomitants mais indépendants : l’émergence des nouvelles technologies de l’information et de la communication dont l’internet, et l’augmentation des tarifs des revues scientifiques. Ainsi, ont vu le jour de nombreuses déclarations et prises de position, en faveur de la libre circulation des publications, venant d’individus mais aussi d’organismes nationaux et internationaux. Elles sont, pour la plupart, en faveur des deux stratégies prônées par l’Initiative de Budapest: l’auto-archivage et les revues alternatives.

Elles se sont concrétisées par la mise en place d’archives ouvertes et la création ou transformation de revues dont les articles sont librement accessibles. Ces deux nouveaux modes de diffusion des résultats de la recherche bouleversent les mondes de la recherche et de l’édition qui s’interrogent quant à leur impact sur, par exemple, l’évaluation de la recherche, le financement des publications et les droits des auteurs.

Les archives ouvertes

Le mouvement du Libre Accès , né au début des années 1990, à travers des initiatives comme celle de Paul Ginsparg, physicien à Los Alamos. La première archive a été créée en 1991, dans le domaine de la physique et deviendra plus tard arXiv.org. Un autre précurseur est Stevan Harnad, professeur en sciences cognitives à l’université de Southampton, qui lance dès 1990 des revues en accès libre et l’archive Cogprints.
En 1999, à l’issue de la Convention de Santa Fe, l’Open Archive Initiative a élaboré le protocole OAI-PMH qui permet l’interopérabilité entre les archives ouvertes et ainsi faciliter la description et la diffusion des métadonnées d’articles scientifiques disponibles en accès ouvert sur l’Internet, notamment dans des archives ouvertes.

En France, le 6 juillet 2006, les principaux organismes de recherche et les établissements d'enseignement supérieur et de recherche représentés par la conférence des présidents d'université (CPU) et la conférence des grandes écoles (CGE) ont signé pour deux ans un protocole pour une «approche coordonnée, au niveau national, pour l’archivage ouvert de la production scientifique» Les signataires initiaux sont le CEMAGREF, le CIRAD, le CNRS, l'INRA, l'INRIA, l'INSERM, l'Institut Pasteur, l'IRD, la CPU, la CGE.

(source htpp://openaccess.inist.fr et http://www.sup.adc.education.fr)

OAI-PMH : un protocole d’échange et de transfert basé sur les métadonnées

Le protocole OAI-PMH – pour Open Archive Initiative Protocol for Metadata Harvesting (protocole de collecte de métadonnées pour l'initiative des archives ouvertes) – permet de faciliter la mutualisation et la diffusion des contenus car il repose sur l’utilisation des fiches de métadonnées. Les métadonnées sont une description structurée attachée à chaque ressource : elles comprennent notamment le titre, le nom de l’auteur, le niveau d’enseignement, etc. ; et surtout le chemin d’accès vers la ressource.

Grâce au protocole OAI-PMH, ce ne sont pas les ressources proprement dites qui sont échangées sur les réseaux mais leurs fiches de métadonnées. Les ressources restent à leur emplacement d’origine où elles peuvent être mises à jour, modifiées, etc. Elles sont toujours accessibles depuis leurs fiches de métadonnées où sont enregistrés leurs chemins d’accès. De ce fait, les ressources sont accessibles sans être dupliquées, sans être déplacées et dans leur dernière version. Ainsi, le protocole OAI-PMH harmonise l’accès à des sources hétérogènes de données indépendamment des applications utilisées.

Réseau, entrepôt et moissonneur

Le protocole OAI-PMH est indissociable des notions de réseau, d’entrepôt et de moissonneur. On parle de réseau de portails OAI lorsque plusieurs portails échangent entre eux des descriptions de documents grâce au protocole OAI.

Comment y parviennent-ils ?

  • Chaque producteur de ressources (établissement partenaire de l’UNT) doit enregistrer ses fiches de métadonnées dans ce que l’on appelle un « entrepôt OAI », c’est-à-dire un serveur de stockage configuré pour qu’il communique avec le protocole OAI-PMH.
  • Un programme, appelé « moissonneur », va ensuite collecter (« moissonner ») les métadonnées dans l’entrepôt et les enregistrer dans une base de données qu’il met à jour régulièrement et automatiquement.
    Un moissonneur peut être configuré pour moissonner plusieurs entrepôts à la fois : sa base de données devient alors une base de métadonnées d’un réseau d’entrepôts.
  • Grâce à un moteur de recherche, il est alors possible d’interroger la base de métadonnées du moissonneur pour accéder aux descriptions des ressources et, ainsi, aux ressources elles-mêmes, où qu’elles soient. Un moteur de recherche peut être configuré pour interroger plusieurs moissonneurs.

(source http://www.universites-numeriques.fr)

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